Histoire de Maisod

Histoire de Maisod

Le nom MAISOD  dont la forme initiale est attestée en 1184 dans les chartes de l’Abbaye de Saint Claude (MAYSORS) provient probablement  d’une évolution de MACERIA « maisons ruinées » qui a aussi fourni « masures ».
Le village ne s’est installé sur son site actuel qu’après la ruine du château primitif et du village par les troupes de Louis XI en 1477.
Auparavant le village se situait autour d’une motte castrale dont on peut encore voire la trace dans le triangle entre les routes à 1km à l’Est du site actuel.

 

 

 

 

 

 

A proximité de cet emplacement initial, la fouille d’un tumulus (sépulture) par Jean Combier a montré une présence humaine environ 800 ans avant notre ère.
Maisod est donc habité depuis au moins 2 800 ans.
Plus à l’Est, une voie romaine peut être suivie sur plus de 6 km (depuis « l’Auberge jurassienne », jusqu’à Coyron ou le Pont de la Pyle)!

 

 

 

 

 

 

 

 

Le village de Maisod se développe au Moyen âge autour de la motte castrale où les habitants se réfugient en cas de danger. Une « église » consacrée à Saint Etienne dont le culte s’est développé à partir du VII ème siècle dans la région, est construite, elle sera ensuite appelée chapelle dans les possessions de l’abbaye de Saint Claude et transférée sur son emplacement actuel en 1693.

 

 

 

 

 

 

La voie romaine devenue axe principal de circulation entre Lons et Saint Claude a vu passer beaucoup de personnages célèbres, après leur mort (corps de Saint Claude en 1181) ou de leur vivant (Louis XI……)
Sainte Jeanne de Chantal et Saint François de Salles auraient même déjeuné sur la pierre située aujourd’hui près de la chapelle sous la croix.
En 1815, Lamartine, a séjourné au château de Maisod.

 

 

 

 

 

Le château de Maisod a été reconstruit sur son emplacement actuel en 1565, pour la partie basse du corps principal et la tour carrée. Il a été réaménagé à partir de 1865 (tour ronde et étages avec notamment  un calorifère, un chauffage à air chaud et l’eau sous pression sur l’évier, luxe extraordinaire pour l’époque).

 

 

 

 

Les maisons anciennes qu’on peut parfois encore reconnaître malgré les transformations récentes comportaient trois « cours » (habitation, grange et étable) parfois 4, avec une étable entre habitation et grange et étaient couvertes en chaume jusqu’en 1845 (construction du pont de Brillat qui a donné accès à une tuilerie, à Onoz).

Plusieurs fleurs rares  sont présentes au printemps dont des orchidées comme l’ophrys abeille, ou l’orchis pyramidal. On peut apercevoir sur la route du pont de la pyle des chamois et entendre en automne, le brame du cerf.

 

 

 

 

 

 

Les habitants de Maisod (dont la seigneurie était sous l’autorité de l’abbé de Saint Claude)  ont été maimortables (non propriétaires des terres et maisons et soumis aux seigneurs) jusqu’en 1790!

Parmis les personnages les plus emblématiques de Maisod :
Jacques Antoine de Maisod, chef des troupes de la Terre de Saint Claude, qui a résisté aux armées de Louis XIV,
Etienne Margueron, curé et révolutionnaire, partisan de Robespierre,
« il faut pendre les aristocrates par la crête, comme les poulets » mais qui vécut jusqu’en 1830,
et Claude de Canson issue d’une famille de papetiers d’Annonnay descendant des Montgolfier,
qui amena à ses frais l’électricité en 1911 et le téléphone en 1912.
En 1919, elle conduisait la première automobile du village, une ford T.

Dans les années 1950, une entreprise de jouet fut développée par Michel Cretin et son épouse sur la base de jouets à trainer puis de mobiles.

En 1973 commença l’ascension d’une entreprise spécialisée dans l’apiculture, Nicotplast …

 

 

 

Données extraites du livre de JP Vuillemot
« Histoire de Maisod et des territoires voisins »
et qui comporte bien d’autres informations étonnantes …

 

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